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C'est une maison que nous avons achetée en 1996, pour y passer nos vacances avec nos 5 enfants .

   Commencé en 1997, le jardin était envahi d’herbes folles, de ronces, de prunelliers et d’ormes mourants.

   Ce n’est que depuis 2015 que nous y habitons toute l’année. Ce fut donc pendant 20 ans un jardin de résidence secondaire qui devait résister à nos absences. N’y est planté que ce qui peut survivre. Pour autant, il a toujours été fleuri.  Les roses (215 pieds en 2019) y sont reines et les vivaces nos meilleures amies.

   La terre y est argileuse, lourde, collante et asphyxiante l’hiver, sèche et dure comme du béton en été. Il fallut donc choisir des plantes pour cette terre et ce climat et non vouloir à tout prix se faire plaisir avec des fleurs, certes magnifiques, mais qui n’auraient jamais pu s’y plaire.

   Le choix de plantes résistantes et adaptées est donc ici primordial.

   Tous les jardiniers le savent, cultiver son jardin est une école de patience, d’observation, de respect du temps et des saisons ; c’est aussi un passe-temps très apaisant et plein d’enseignements, et une occasion d’émerveillement permanent.

   Les différents endroits du jardin ont été composés petit à petit, au gré d’autres visites ou lectures, sur l’inspiration du moment. Aucun plan d’ensemble n’a été au préalable dessiné, mais chaque année un nouveau massif est réfléchi puis créé.

   Autant que possible la terre est paillée ou recouverte de BRF, de feuilles mortes ou de tontes. Le désherbage est principalement manuel mais dans les massifs paillés, il est très réduit. Les plantes qui se ressèment sont repiquées ici ou là.

   Le potager   est recouvert en octobre et novembre d’énormes tas  de feuilles mortes et de tontes (jusqu’à 80 cm de haut) et la terre n’y est pas retournée, car elle reste sans mauvaises herbes et très meuble. Au printemps, ce paillis enrichissant ne fait plus que 10 cm et reste en place pour la saison. Les seuls traitements le sont à base de bouillie bordelaise (tomates et pêchers de vigne) et de purin d’ortie ou de consoude maison. (Essai cette année de pulvérisation d’huiles essentielles de l’Abbaye de Valsaintes sur certains rosiers plus sensibles au marsonia.). Pour lutter contre la pyrale du buis, nous pulvérisons du bacillus thuringiensis dès l’apparition des chenilles  d’avril à octobre + pièges à phéromones.

   Pour amuser mes petits enfants, j'ai construit un petit village  au fond du jardin. Cabanes en dur et jardin miniature accueilleront vos enfants avec joie.

  Montjoie est avant tout un jardin d’amateurs, fait pour y vivre et s’y sentir bien. Il n’a pas d’autres prétentions.

   Mais  !  Tombés dans la « marmite », mon mari Denis a quitté sa vie d’officier pour faire une formation de paysagiste au Lycée Nature de La Roche sur Yon en 2015 et  nous avons racheté une pépinière « les Jardins de Phocas » à Saint Cyr en Talmondais, où nous sommes ravis de vous accueillir aussi. Ouverte toute l’année, vous y trouverez oliviers, palmiers, arbres d’ornements, arbustes, haie, vivaces, rosiers, annuelles et plants de légumes.

 

 Le jardin accueille volontiers  les bénévoles pour l’accueil, l’entretien, l’échange de plantes et le partage d’idées…

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